Les contacts entre élus et les administrés seulement possibles en période électorale?
En ce moment les candidats aux élections municipales multiplient les contacts et les réunions ainsi que des programmes truffés de promesse. Malheureusement une fois élu, c’est fini. Pas de réunion, pas de contact, pas de compte rendu.
Pire lorsqu’on demande une entrevue, on la refuse ou l’on trouve une excuse pour se dérober.
Mais de plus ils n’ont pas de honte à te solliciter et si par hasard vous leur faites un reproche, ils se sentent attaqués, vexés. Drôle de conception de la démocratie.
L’ADQV multiplie les réunions au cours de l’année pour tenter d’informer au mieux leurs adhérents. Est-ce tellement difficile de rendre compte, mesdames, messieurs?
Nous pensons sincèrement que l’organisation de tels échanges vous grandiraient!
Voici la réponse du président de la Communauté de communes, Francis Vogt( quand nous avons demandé d’assister à une réunion sur les résultats d’un audit (payé par les contribuables). Qu’en pensez-vous?
Allons-nous continuer encore longtemps avec le Sydeme ? Interroger vos élus et candidats à l’élection. Les anciens élus se sentent-ils responsables du scandale ? L’ADQV en doute !
Deux photos publiés sur Facebook par des internautes outrés!
Comment les responsables du Sydeme, qui ne respectent pas les principes de l’écologie terrestre stricte peuvent-ils faire épandre des digestats en provenance de l’usine de méthanisation ?
L’ADQV est contre l’épandage sur les terres agricoles, à partir des ordures ménagères, par le procédé de méthanisation de Morsbach imaginé par MM Stirnweiss, Winkelmuller et poursuivi par Serge Starck. Cette méthanisation génère des digestats contenant des morceaux de plastiques, de verre et des métaux lourds en dehors des zones définies par le préfet et cela par temps de pluie? !
VOIR LA PHOTO DU CAMION CITERNECI-DESSOUS
L’ADQV ne comprend pas les élus de nos communautés de communes, d’être complices par leur silence et leur soutien sans contrôle, de l’activité de méthanisation qui conduit à l’accumulation de ces déchets à un prix exorbitant.
Ces élus sont les complices du Sydeme qui organise des circuits de camions pour se débarrasser de ces déchets et pour approvisionner jusqu’en Alsace des agriculteurs qui acceptent ces déchets contre de l’argent (que nous déboursons !!!!)
Comment le Préfet a-t-il permis l’épandage de ces déchets sur des terres agricoles contre l’avis des maires des villages?
L’ADQV ne comprend pas les agriculteurs qui acceptent, contre rémunération, d’épandre ces déchets sur des terres agricoles qui seront contaminées par des métaux lourds, des particules de verre et de plastique. Ils polluent les terres, ils polluent la nappe phréatique et l’eau pour de longues années.
L’ADQV accuse les
responsables d’un fiasco financier et de laisser les coupables impunis
Perspectives
d’avenir ? Comme d’habitude ce sont les contribuables qui sont les dindons
de la farce !
L’ADQV, avec d’autres associations (l’ADPB, l’ADEPRA, ADHEP, la CLVC, et les collectifs de défense d’Alsting, Forbach et environs, le collectif de défense du Pays Naborien) et ANTICOR 57, a déposé un signalement auprès du Procureur de la République de Sarreguemines. Mais compte tenu de la proximité des élections, plus rien ne se passera.
Serge Winkelmuller qui cumulait deux fonctions à temps plein et deux indemnités est parti avec une indemnité de licenciement et a retrouvé une fonction dans une société suédoise Spiral Trans Nordic ex-satellite du Sydeme et a ouvert une autre société en France Vo SOLUTION. Les marchés douteux (70 selon la nouvelle équipe), les prises d’intérêts de Serge Starck mis en cause par la Cour des Comptes qui a passé un marché représentant la société suédoise et le 1er vice président du Sydeme resteront-ils impunis ? Il est facile d’augmenter les contributions des intercommunalités ce sera encore les contribuables qui payeront.
Tous les délégués au Sydeme connaissent désormais les nombreuses suspicions d’infractions grâce aux différentes associations de Moselle Est réunies autour de l’ADQV et ANTICOR, mais aussi grâce aux révélations de la Chambre Régionale des Comptes qui a fait un signalement au Procureur de la République. Aucun élu n’a déposé de signalement, l’administration, responsable du contrôle de légalité, n’a pas assumé ses responsabilités (art 40 du CPP). Et ceci contre l’intérêt des contribuables qu’ils sont censés défendre et protéger.
L’AVENIR DU SYDEME ENTRE LES MAINS DES BANQUES? extraits du RL du 2/10/2019
103 Millions d’euros de dettes
Un budget en équilibre en 2020? De qui se moque-t-on?
Roland Roth a annoncé la présentation d’un « budget sincère et à l’équilibre », une première …Pierre Lang, vice -président, ajoute « sans déficits cachés ». (RL du 22 janvier 2020)
Les choses sont toutefois à relativiser, car si le budget sera équilibré, il ne reste pas moins de 17,5 M€ de detteàtrouver…Budget à l’équilibre???Devinez dans quelles poches ils vont les trouver???
Les intercommunalités doivent-elles jouer aux banquiers?
Les Président Roland Roth et le vice-président Pierre Lang scellent un pacte financier peut-on lire dans le RL du 30 janvier 2020 (extrait).
Le Sydeme s’est aussi lancé dans un pacte financier, qui prend plusieurs formes. L’une d’elles est la participation mensuelle des différentes intercommunalités au fonctionnement du syndicat. Ce qu’on appelle les « douzièmes », mais qui depuis des années, face à la dette, ont engendré une treizième mensualité… « Nous voulons l’éliminer totalement, ou au moins limiter ce prélèvement ». D’où l’intérêt de faire « l’évaluation la plus précise possible », pour aboutir à une forme de prélèvement à la source, plus juste, quitte à rembourser une partie en fin d’année. C’est une option du pacte financier, qui prévoit aussi de reverser ‘en temps et en heure les sommes dues aux intercommunalités ». Pour 2020, l’estimation est de 3 770 000 €. Ce qui ne fait pas oublier les quelque 10 M€ que le sydeme doit encore aux intercos
Pour Roland Roth, « cet argent n’est pas perdu »,
il faut juste attendre des jours meilleurs pour qu’il soit à terme, reversé aux
EPCI.
La méthanisation en dehors des entorses écologiques est beaucoup trop chère par rapport à l’incinération.
Les responsables de la
communauté de communes de Bitche font la sourde oreille à nos demandes !
L’ADQV a demandé à plusieurs reprises à l’équipe de la Communauté de communes du Pays de Bitche de faire un tour de table au sujet du financement des ordures ménagères. C’est toujours une fin de non recevoir !!!
De même, la CCdu PB a engagé deux audits pour un montant de 85 000€. Les conclusions de ces audits ont été présentées aux maires à huis clos. L’ADQV avait demandé à assister à la réunion. Refus de M.M. VOGT et HEMMERT qui en date du 6 décembre 2019 adressent la réponse écrite suivante à l’ADQV: « Les orientations retenues pourront faire l’objet d’une information citoyenne laissant la possibilité à la société civile de connaître le mode de fonctionnement opportun à l’équilibre territorial de gestion du service ». De l’enfumage!!!
Nous avons voulu apporter les exemples de la CC Bouzonville et les 3 Frontières qui sont à la redevance incitative et qui traite leurs déchets au SIDELON. Finalement la CC de Bouzonville va quitter le SYDEME. La CC de Boulay l’envisage très sérieusement. Nous pourrions aussi mettre sur la table la gestion de nos voisins : SARREBOURG ou HAGUENAU, mais c’est peine perdue avec l’équipe en place. Le vice-président chargé des OM de la Communauté de Communes du Pays de Bitche a tout récemment indiqué au président de l’ADQV que la sortie du SYDEME serait suicidaire.
Plus vous triez, moins vous payez, ce slogan maintes fois répété aux habitants du Pays de Bitche est un mensonge et une trahison envers les habitants du territoire du SYDEME. Ce slogan me rappelle celui de certains hommes politiques : Travaillez plus pour gagnez plus…
AUCUN ÉLU NE VEUT ARRÊTER LA MÉTHANISATION? ALORS SORTONS DU SYDEME!
L’ADQV, QUI A DÉMONTRÉ A DE NOMBREUSES REPRISES QU’ELLE AVAIT RAISON, VOUS PROUVERA DANS QUELQUES JOURS QUE SORTIR DU SYDEME EST LA SOLUTION LA MEILLEURE POUR LES CONTRIBUABLES. LES ELUS ET LES CANDIDATS AUX ELECTIONS MUNICIPALES DOIVENT S’ENGAGER LA-DESSUS.MESDAMES ET MESSIEURS LES ÉLECTEURS C’EST A VOUS DE DÉCIDER
Au cours des dernières réunions décentralisées de l’ADQV, de nombreux adhérents l’ont sollicitée au sujet du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) qui a été adoptée fin décembre par les délégués lors de la dernière réunion de la Communauté de communes du Pays de Bitche.
Les membres
du Comité de l’ADQV ont décidé de présenter l’ensemble de ces plaintes à un
cabinet d’avocats, spécialiste de ces problèmes, en vue de l’annulation du
PLUi.
Tous les
habitants du Pays de Bitche qui désirent s’associer à la procédure peuvent en
faire la demande à l’ADQV dans les plus brefs délais auprès du Président :
Rémy Seiwert 3 rue des Lilas 57720 Volmunster adresse mail remyseiwert@sfr.fr tel : 06 33 24 75 11. Les directives leur seront communiquées à
partir de leur engagement.
Pourtant L’ADQV est une adepte de la redevance incitative,
alors pourquoi cette critique ?
Tout d’abord parce que cela est injuste et impossible à réaliser.
Je m’explique :
Comment voulez-vous appliquer une redevance incitative au poids avec le système Multiflux ?
Trois sacs de couleurs dont deux issus du tri sont mélangés
avec les déchets ultimes. On marche sur la tête. En effet le coût du traitement
n’est pas le même pour ces 3 catégories.
Le produit des sacs verts et orange devrait rapporter de l’argent.
Les nouveaux dirigeants du Sydeme nous ont affirmé que la tonne de déchets
contenus dans les sacs orange et traités à Ste Fontaine revenait à 232 € la
tonne.
La Chambre Régionale des Comptes dans son rapport a estimé le
coût des déchets à l’incinération revenait à 67,50 €/la tonne hors TGAP. Pour l’enfouissement ;
le coût est de 90,02 €la tonne TGAP comprise.
Concernant la méthanisation, en l’absence de comptabilité analytique, la CRC affirme qu’il n’est pas possible d’en déterminer le coût réel. En tout cas il est plus élevé que le coût à l’incinération.
Donc moralité, le
résultat du tri est plus coûteux que les déchets ultimes.
La situation particulière de la collecte à Forbach
Selon les usagers de Forbach, les foyers du Centre ville ne disposent pas de poubelles. Question : comment les dirigeants de la CAFPF peuvent-ils appliquer une redevance incitative au poids basée les uns sur des poubelles et les autres sur des sacs en plastique jetés dans des containers communs?
La situation des grandes surfaces dans le secteur de Forbach
Il est reconnu que ce sont les grandes surfaces qui
génèrent le plus de déchets. Qu’ils soient ultimes ou recyclables. Tout le
monde sait que ces grandes surfaces inondent les usagers de leurs publicités
qui en principe rejoignent les sacs orange. Mais vu le coût du traitement cela
représente une sacré facture. Ensuite les emballages plastiques et autres
représentent une grosse quantité des déchets contenus dans les poubelles.
Selon nos sources, il semblerait que certaines grandes surfaces de la région Forbachoise ont leurs propres filières de traitement, donc elles ne sont pas redevables au Sydeme, cela représenterait aussi un sacré manque à gagner.
Le manque de transparence des dirigeants de la CAFPF
Dans le RL du 9.01.2020, il est question de 20 000 tonnes de déchets ramassés en porte à porte dans les foyers de l’agglomération en 2018. Les apports en déchetterie et dans les bornes d’apport volontaires s’ajoutent à ce tonnage. Cette mesure concerne 32 000 foyers.
Dans le RL du 30.03.2019, Paul Fellinger, 1er
VP de la CAFPT affirme qu’ils vont lancer un test à partir du 15 avril 2019 sur
environ 40 000 ménages.
Il y a là une
contradiction importante entre 32 et 40 000 foyers.
Ensuite concernant le coût du service, il indique que le budget des OM est de 13,3 M€. Pour les ménages il est de 11,4 M€. Un rapide calcul voudrait dire que la collecte et le traitement d’une tonne de déchet reviendrait à 570 €/la tonne ? Pourtant si les dirigeants de la CAFPF ont fixé la part fixe à 266 €, ce qui est considérable comparé à d’autres collectivités qui utilisent la redevance comme mode de financement, la part variable au poids est de 0,175 € le kg soit 175 € la tonne.
Le poids de la gestion du SYDEME
Concernant l’analyse financière du SYDEME et les conséquences écologiques : fabrication de 1250 tonnes plastiques/an, la production des digestats pollués issus de la méthanisation et les refus de tri provenant de la collecte Multiflux, l’ADQV pose sérieusement la question si le salut des collectivités n’est pas la sortie pure et simple du SYDEME. Nous avons posé la question aux nouveaux dirigeants, nous attendons la réponse.
Certains nous reprochent la suppression de certains emplois, l’ADQV a une solution pour recaser ces employés : créer des brigades environnementales pour lutter contre les incivilités. Plusieurs centaines d’emplois pourraient ainsi être créés pour maintenir un territoire mosellan et bas-rhinois plus accueillant, rechercher et sanctionner les délinquants.
Action en Justice en cours
Nous attendons la sanction judiciaire pour les faits repris dans le signalement d’ANTICOR et des associations de Moselle Est dont l’ADQV PB (association de défense de la qualité de vie au Pays de Bitche), l’ADPB (actions de défense du Pays Boulageois), de l’ADEPRA (association de défense de l’environnement de Petite Rosselle et alentours), les collectifs du Pays Naborien et d’Alsting, Forbach et environs, la CLCV (de Rosbruck) et celui de la Chambre Régionale des Comptes.
Ni le Préfet, ni les élus délégués auprès du Sydeme ni les nouveaux dirigeants du Sydeme n’ont daigné dénoncer ces suspicions de prise illégale d’intérêt, ces suspicions de favoritisme et ces suspicions de détournement de biens publics. Pourtant ils relèvent tous des dispositions de l’article 40 du CPP.
Adhérez à l’ADQV, l’association apolitique qui défend le contribuable.
Le Républicain Lorrain a publié le 31 décembre 2019 sous le Pays de Bitche un article intitulé: taxe ou redevance. Le journaliste très justement indique que la redevance a été abandonnée en 2004 au Pays de Bitche en raison de la non-imposition de plus de 1000 foyers. En fait il s’agit de 1736 foyers exactement qui ont échappé à l’imposition.
POURQUOI?
Parce que leur nom ne figurait pas sur la liste (appelée rôle) transmis aux Trésor Public.
Qui est responsable?
Ce sont les mairies qui transmettaient ces listes au syndicat des communes du Pays de Bitche. A l’époque le syndicat était dirigé par Gilbert Maurer, maire de Goetzenbruck. En matière de redevance la responsabilité en incombait aux maires de chaque commune en place depuis 2001 jusqu’à 2004. Mais les services du syndicat auraient dû effectuer des contrôles et nécessairement se seraient aperçus de ces « oublis volontaires ou coupables ».
Combien de foyers ont été soustraits à cette imposition?
Vous pouvez voir sur la liste ci-dessous combien de foyers par commune n’étaient pas imposés.
Pour les cas les plus flagrants on ne peut pas parler d’oubli!
En effet à Bitche par exemple 321 foyers n’étaient pas imposés. Et que dire de Hanviller ou 69% de foyers ne figuraient pas sur les rôles ou Haspelschiedt avec plus de 67% ne figurant pas sur les rôles. Mais Baerenthal avec 32,54%, Eguelshardt avec 23,26%, Roppeviller avec 33,33% de foyers manquants sur les rôles n’étaient pas parmi les bons élèves. On peut y ajouter Rohrbach ou 116 foyers étaient « oubliés ». Et toutes ces communes qui dépassaient 10% d’oublis: Bousseviller: 18,57%, Breidenbach 12,20%, Lambach 14,03%Lengelsheim 11,83%, Liederschiedt 18,84%, Mouterhouse 14,29%, Philippsbourg 10,51%, Reyersviller 12,50%, Rimling 11,17%, Rolbing 18,64%,, St Louis les Bitche 15,56%, Schorbach 13,23%, Siersthal 10,92%.
Mais il y avait aussi des bons élèves!
La palme en revient à Schmittviller qui imposait 121 foyers à la redevance alors que seul 110 étaient soumis à la taxe d’habitation. Il faut signaler aussi, Nousseviller les Bitche -1, Obergailbach 0, Loutzviller +1, Ormersviller +1, Epping+4 et Sturzelbronn+5.
Quelles étaient les conséquences?
En 2004 une petite poubelle était facturée 94€/an et une grande poubelle 140 €. S’il est impossible aujourd’hui de vérifier si ces foyers « oubliés » possédaient une petite ou une grande poubelle, on peut affirmer que le manque à gagner se situait entre 163 184 € et 243 040 € soit une moyenne de 203 112 €/an ce qui représentait une somme très importante par rapport au budget des ordures ménagères de l’époque.
Qu’ont fait nos élus?
Pour pallier à ce manque à gagner ils ont choisi la
solution de facilité en instaurant la
taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) en 2005 à un taux de 19,52% sur
les valeurs locatives de la taxe foncière ce qui représentaient 21% en tenant
compte des 8% encaissés par le Trésor Public.
Plus de liste à établir ! Du boulot en moins, mais des injustices manifestes.
VOILA COMMENT SE RÈGLENT LES ERREURS DE NOS RESPONSABLES ELUS. ET UNE NOUVELLE HAUSSE EST A PRÉVOIR SUITE A LA MAUVAISE GESTION DES RESPONSABLES DU SYDEME.
MORALITE : 39 maires/46 du Pays de Bitche , pour avoir « aidé » 1736 foyers à êetre dispensés de la redevance d’enlèvement des ordures ménagères, en ont pénalisé 13 056.Si on ne peut pas malheureusement retrouvé « les profiteurs » on peut sans difficulté retrouver ces maires peu regardant de l’intérêt communautaire. Pensez-y lors de vos prochains choix.
Pour le Comité de l’ADQV unanime, le président Rémy Seiwert
Le temps ajoute inexorablement une perle au chapelet des ans. A l’aube de cette nouvelle année, nous vous souhaitons une excellente année. Que votre volonté soit …fête. Nous ferons tout pour que votre qualité de vie soit améliorée, vous pouvez compter sur nous. Soyez assuré de notre détermination.
Ce matin dans le RL on apprend que le budget du SYDEME est en déséquilibre! Soit! C’est un peu moins opaque qu’avec le budget du président Serge Starck qui disait que pour rester dans la légalité, il devait ajouter des recettes fictives.
Mais franchement qui croit encore au miracle ???
Une entreprise privée serait depuis longtemps déclarée en faillite. L’ADQV a été la première à dénoncer ces errements,et à faire annuler le budget par la Tribunal. Le président Roth et le VP Lang l’ont honnêtement admis lors de notre rencontre.Ils ont pris des mesures, mais qui n’empêcheront pas de nous faire payer la casse et cela durant des années.
Quelques mesures vont dans le bon sens
Réduction drastique de vice-présidents, suppression de certains postes Liquidation de la société d’économie mixte et suppression des filiales comme Spiral Trans, Methavos… Mais là nous aimerions en avoir confirmation par le Président Roth.
Mais il reste de nombreux points à régler
Le recyclage des déchets contenus dans les sacs orange. Les nouveaux dirigeants dans un entretien qu’ils nous ont accordés ont reconnu que le tri des déchets à Ste Fontaine revenait à 232 € la tonne. Alors que ces déchets recyclables devraient nous rapporter de l’argent. Un scandale de plus. Plus on trie, plus on paye. L’association du papier pour l’Enfance a mis dans certaines communes des containers pour collecter les papiers. Au moins cette collecte sert à une noble cause et même si certaines incivilités sont constatées, il faut féliciter les membres bénévoles de cette association. Le 1er Vice-président de la Communauté de communes chargé des ordures ménagères du Pays de Bitche s’est offusqué et a évoqué un manque à gagner pour la collectivité. Il fait pourtant partie des membres du bureau du SYDEME et devrait être informé du montant du recyclage..
Là il faut qu’on m’explique???
Chaque semaine dans vos boites à lettres plusieurs kilos de prospectus et autres publicités y sont déposés. La quasi-totalité de ces papiers finissent dans les poubelles. Qui doit en assurer le traitement? L’usager qui ne demande rien? ou les entreprises ou commerces qui produisent des milliers de tonnes de papier, destructeurs de nos forêts?
Et ces sacs plastiques orange parlons en?
Combien finissent à l’incinération ou à l’enfouissement? Alors à quoi sert le tri des usagers ? Et de tous ces sacs plastiques qui représentent 1250 tonnes/ans de plastiques à usage unique. Dans les autres collectivités on a contourné ce problème en mettant deux poubelles à disposition des usagers et des bornes de collecte sont disposés dans les villes et les villages. En Suisse on a des bornes souterraines.
Le 1er vice-président de la Communauté de communes du Pays de Bitche s’offusque de la caricature reproduite dans le dernier bulletin d’information de l’ADQV
Tout le monde sait qu’aujourd’hui tous les journaux d’information utilisent cette méthode pour sensibiliser les lecteurs. Souvent pour illustrer un personnage fier, on le représente par un coq se dressant sur ses ergots, pour un autre qui change souvent d’opinion il sera caricaturé par une girouette etc…Chacun pourra en tirer les conclusions et bien évidemment cela demande une certaine forme d’autodérision. L’on ne peut pas dire que les délégués responsables de ce séisme au Sydeme soient des bons élèves et méritent des bons points. Ils n’ont pas souvent écouté les analyses faites par les membres de l’ADQV qu’ils avaient tendance à regarder de haut et à vouloir démolir avec acharnement. Certains comme le disait un des nouveaux dirigeants n’y comprennent rien et vont aux réunions pour pouvoir discuter avec ses collègues en évoquant le dernier match de football de leur équipe favorite. Est-ce cela le travail d’un élu? Que dire de Francis Sidot délégué au Sydeme pour le Pays de Bitche et nommé VP au Sydeme au sujet du déficit dénoncé en 2015 dans le RL:« Je suis comme vous, j’apprends les nouvelles par le journal ». Et Francis Vogt, le président de la communauté de communes au Pays de Bitche qui réclame plus de transparence dans le RL du 0.04.2018:« Nous gérons l’argent public. Nous devons une transparence aux habitants ». Justement M. Vogt, l’ADQV aimerait avoir plus de transparence de votre part, mais là c’est bouche cousue.
Et quand Eric Hemmert accuse ses collègues de pratiquer » une gestion d’amateurs ».
D’ailleurs le 1er Vice-président de la Communauté de communes au Pays de Bitche n’a t’il pas pas qualifié la gestion des dirigeants du Sydeme « de gestion d’amateurs » dans le RL du 30.09.2018 ? Et dans ce même article, Eric Hemmert rajoute:« Tous les élus étaient des moutons zélés, ils sont tous responsables ».
Donc nos analyses se rejoignent avec celles de M. Hemmert sur ce sujet. Mais quand l’ADQV propose la sortie du SYDEME, il affirme haut et fort qu’elle serait suicidaire.
Peut être pas autant que ça. Si bien entendu nous aurons une partie de la dette à payer, l’adhésion à une autre collectivité par exemple pourrait nous faire faire des économies. Le président Francis Vogt dans le Républicain Lorrain l’a d’ailleurs envisagé ou alors s’agissait-il une fois de plus de paroles en l’air pour calmer l’opinion publique ?
Les déclarations contradictoires d’Eric Hemmert
Et Eric Hemmert lui-même dans le RL du 16 mars 2019 déclare:« A la communauté de communes, nous avons étudié une sortie. Mais l’argent est le nerf de la guerre. Il nous faudrait entre 8 et 15 M€ pour payer notre dû, car nous sommes solidaires des dettes. Je ne serais pourtant pas contre, vu comme on nous traite ». Dans ce même article, l’ADQV fait la déclaration suivante: » Tous les ans, on nous promet des comptes à l’équilibre. Tous les ans, il y a des déficits. On ne sortira jamais de ce bourbier que personne ne maîtrise. On doit quitter le Sydeme ». L’ADQV en chiffrant cette dette à environ 10 M€ estime que la dette correspondrait à 270 € par hab. Étalée sur 10 ou 20 ans, elle serait lourde mais supportable.
Que deviennent les menaces et les remarques
parfois virulentes de M. Pierre Lang ?
On
peut s’étonner que ce soit M. Pierre Lang lors d’une réunion de la Communauté
de communes à Freyming Merlebach qu’il présidait qui a annoncé ce budget
largement déficitaire et non le président du Sydeme, Roland Roth.
M. Lang affirme avoir obtenu de façon exceptionnelle, l’autorisation de voter ce budget largement déficitaire de la part des la Chambre Régionale des Comptes. Cela nous laisse perplexe…Rappelons-nous aussi des déclarations de M. Lang dans le RL du 6.01.2018 qui remettait en cause l’activité même du syndicat. Il avait proposé de reconvertir le centre Methavalor pour uniquement traiter les déchets verts de tout le département et d’ailleurs. Il a ajouté dans ce même article : « Regardez nos boues et notre compost dont personne ne veut. Il y a aussi une trop grande part de sacs verts à méthaniser qui partent à l’enfouissement car il y a trop de pertes sur le tri. Pour moi nous aurions dû rester à deux sacs ; un pour les recyclables, un autre pour le non valorisable. J’ai exprimé des réticences sur la construction de l’usine de sacs à Behren et je me suis opposé à la construction du bâtiment administratif à Morsbach. Enfin, je crois que le Sydeme ne devrait pas investir dans des projets privés et se contenter de traiter nos poubelles ».
Comment se présente l’avenir ?
Après
les fêtes ou à l’issue des échéances électorales nos élus, vont-ils oser
réclamer une fois de plus que les contribuables mettent la main au portefeuille afin de combler ce nouveau déficit abyssal de 17 M€ ?
Assez ! Trop c’est trop ! Le SYDEME doit être dissout ou tout au moins réformé de fond en comble. L’ADQV sait comment le remplacer. Mettons-nous autour d’une table pour discuter. Ne suivons pas l’exemple de certains élus qui s’arc boutent devant leurs certitudes qui nous ont envoyés au fond du trou.
Le signalement d’ANTICOR auprès du Procureur de la
République
Le signalement d’ANTICOR avec le soutien de plusieurs associations et collectifs de Moselle Est qui ont donné procuration au Président de l’ADQV suit son cours selon nos dernières nouvelles. Il serait temps de donner un grand coup de balai dans ce syndicat et que les responsables soient sanctionnés car les usagers ne supporteront plus longtemps ces carences qui attaquent directement le portefeuille des contribuables.
Pour le comité unanime Le président de l’ADQV Rémy Seiwert
Je me permets d’apporter quelques précisions sur les questions posées par le Républicain Lorrain dans un sondage sur Facebook.
Au Pays de Bitche avec la taxe (TEOM) sur les poubelles, vous payez la collecte et le transport et le traitement. La collecte représente environ 35% de la somme que vous acquittez. 65% environ vont au SYDEME.
L’ADQV que je préside dénonce depuis 2006 les dérives du SYDEME : projet surdimensionné, procédé de méthanisation inadapté pour les ordures ménagères, utilisation des sacs plastiques à usage unique, création de SEM et SAS (sociétés privées) qui ne participent pas aux charges et enfin gestion calamiteuse de certains dirigeants (double rémunération, paiement de consultant, budgets insincères avec intégration de recettes fictives, marchés non conformes à la législation et prises d’intérêts).
Il a fallu 13 ans avant que l’ADQV se fassent entendre et maintenant le mal est fait. Plus de 100 millions de dettes. L’ADQV avec ANTICOR a déposé plainte auprès du Procureur de la République. La Chambre Régionale des Comptes aussi l’a fait. Il faut que les responsables soient sanctionnés.
Concernant la collecte, il est évident que le système de la taxe est profondément injuste payent environ 100 € et d’autres plus de 500 €). Il ne tient pas compte des efforts de tri ni des quantités de déchets produits puisque basée sur la valeur locative.
Alors pourquoi que nos élus restent à la taxe depuis 15 ans: c’est une solution de facilité pour eux: absence de responsabilité envers l’usager et rentrée d’argent relativement sûre. Le Trésor Public prélève néanmoins 8% sur cette taxe ce qui représente 250 000 € par an. Depuis 15 ans nous avons payé 3 750 000 € au Trésor Public pour être resté à la taxe ce qui aurait été économisé avec la redevance.
Concernant celle-ci plusieurs solutions existent : au nbre de personnes au foyer, au nbre de levées ou au poids. Partout où ce système est instauré les usagers sont satisfaits. Concernant les dépôts sauvages mis en avant par certains. N’existent-ils pas des dépôts sauvages avec la taxe ? Regardez les bas côtés de nos routes ou dans certaines forêts. Des incivilités il y en a malheureusement partout mais pas plus là où est instaurée la redevance. Et puis pourquoi ne pas créer une police de l’Environnement et frapper ces délinquants au portefeuille.
En conclusion, je suggère aux élus de sortir du SYDEME car nos enfants auront encore longtemps à payer de ces dérives scandaleuses. Je leur suggère (aux élus) de porter plainte contre les responsables et d’instaurer un système de redevance plus juste destinée à réduire nos déchets et à économiser les 8% versés au Trésor Public.
L’ADQV est prête à échanger avec tous les élus et les usagers sur ce sujet et vous révélera les dérives que nous avons dénoncées au Tribunal.
J’invite particulièrement la jeune génération à adhérer (gratuitement) à l’ADQV, car c’est elle qui aura à supporter le gros de la dette malheureusement.