Plus silencieuse, l’Association pour la qualité de vie au Pays de Bitche (ADQV) ne baisse pas les bras

‌1.      Question RL:  On entend moins parler de l’ADQV actuellement, pourquoi ?
1. Si nous n’avons pas organisé de réunion, c’est tout simplement en raison de la pandémie. Cela ne nous empêche pas de suivre l’actualité (par internet notamment), surtout sur les sujets du PLUi, TUBEO, de l’assainissement, des ordures ménagères et de la nouvelle orientation que semble vouloir mettre en place l’équipe dirigeante des la CCPB et naturellement du SYDEME.
Pour l’assainissement nous réclamons toujours la non-imposition des foyers non raccordés au réseau d’assainissement.
Pour le PLUi, nous avons constaté qu’à l’est le PLUi est annulé et qu’à l’ouest il est confirmé malgré des incohérences graves relevées dans la procédure.
Pour TUBEO, il faudra qu’on puisse enfin bénéficier du haut débit promis depuis plus de 10 ans.

2.      Question RL:  Vous vouliez arrêter la présidence de l’association, qu’en est-il ? Y aura-t-il une relève ?
2. Je vais avoir 80 ans l’an prochain et après 17 ans de présidence, je pense qu’il est temps de passer le flambeau. Au sein du Comité il y a beaucoup de personnes qualifiées, mais malheureusement l’âge et les petits pépins de santé éliminent déjà quelques choix personnels. Car la connaissance des dossiers est primordiale comme la connaissance du droit. L’ADQV a été maintes fois attaquée et je me suis retrouvé plusieurs fois devant le tribunal pour propos mensongers, insultes et diffamation. Malheureusement pour mes accusateurs, ils ont tous été déboutés.

La mise en place des comités consultatifs a été une de nos vieilles revendications et nous pouvons nous exprimer puisque l’ADQV dans ses statuts est aussi une force de propositions.
J’espère aussi que pour nos membres et afin de les informer de nos actions que bientôt nous pourrons organiser quelques réunions décentralisées ce qui limitera le nbre de participants (Urbach, Bitche et Gros Rederching sont sur la table). Et je demanderai qui voudra nous rejoindre dans le Comité et qui acceptera la présidence. Nous serons encore quelques uns à le ou la soutenir pendant ses premiers pas. D’ailleurs je tiens à remercier l’ensemble de mes collègues du Comité qui m’ont toujours soutenu et m’ont apporté leurs avis très « avisés » techniques, sages et raisonnables.

Il serait dommage que l’ADQV disparaisse. Si nous avons obtenu quelques satisfactions et quelques succès devant les tribunaux, nos actions ont toujours fait réfléchir les élus qui prennent des décisions. Pas assez à notre goût mais ce sont eux qui détiennent la légitimité.

APPEL A CANDIDATURES

Les personnes intéressées à rejoindre le Comité de l’ADQV peuvent faire acte de candidature. Elles devront maitriser l’outil informatique et posséder des notions de droit. Elles doivent s’adapter au travail en commun et être animé par le bénévolat. Merci de présenter un CV auprès d’un membre de l’ADQV ou lors d’une réunion décentralisée.

Nous allons procéder à un petit sondage:

a) êtes vous pour ou contre l’existence d’une association telle que l’ADQV?
b) dans quel domaine appréciez-vous cette association?
c) avez-vous une suggestion pour plus d’efficacité?

3.   Question RL:     La réforme des ordures ménagères, un de vos chevaux de bataille, est en route au Pays de Bitche. Comment la percevez-vous ?
3. La réforme des ordures ménagères c’est notre premier cheval de bataille depuis l’instauration de la taxe le 16 septembre 2004. Plusieurs présidents et vice-présidents sont passés et nous avons toujours essayer de les convaincre et d’apporter notre vécu. Donc avec le nouveau président de la CCPB qui courageusement a pris ce sujet à cœur, nous allons essayer de lui apporter notre expérience. Car combien de collectivités avons nous visités? Combien de sièges de traitement avons nous visité? Combien d’élus avons nous interrogés?
Nous sommes convaincus que face à la TEOM qui est la plus grande injustice pour notre territoire composé de 46 communes dont les valeurs locatives varient de 1 à 3 ou 4 et entrainent des disparités dans les montants pour un même service. Nous sommes convaincus que pour un même service, il faut un tarif identique. Cela est possible si l’ensemble des maires et délégués qui composent la CCPB en soient également convaincus. Il faudra un gros travail pédagogique auquel nous voulons apporter notre contribution. Puis il s’agit aussi de récompenser les trieurs les plus vertueux (pollueurs-payeurs). Nous avons vérifier les différents méthodes utilisées ailleurs, car nous savons que nos détracteurs mettront en avant les dépôts sauvages par exemple. Donc de ce fait la tarification au poids ne nous semble pas un bon choix.
Il ne faut pas non plus que les différences entre ceux qui payaient moins et ce qu’ils payeront avec la REOMI ne soient pas trop importantes.
Donc il faudra limiter le coût de la collecte et celle du transport et du traitement sachant que nous nous sommes toujours opposés au multiflux. Nous sommes aussi contre la méthanisation des ordures ménagères depuis longtemps car cela entraine des couts trop élevés et en France nombre sont les collectivités qui ont arrêtés cette méthode. Même l’actuel 1er VP du Sydeme était contre la méthanisation comme d’autres élus lorsqu’il était dans l’opposition (voir PJ)..
Nous ferons connaitre lors des comités consultatifs notre analyse complète et chiffrée. Mais faisons confiance à la nouvelle équipe qui s’attaque à ce très gros chantier. C’est d’ailleurs ce qui a m’encouragé comme quelques uns de mes collègues à prolonger notre mandat de quelques mois.

4. Où en sont les tractations avec le SYDEME?
4. Concernant le Sydeme: il n’est pas logique de vouloir faire porter toutes les dettes issues de malversations, fautes graves et suspicions de délits aux usagers. Certains élus, fonctionnaires et administrateurs du contrôle de légalité portent de lourdes responsabilités. L’Etat doit intervenir pour éponger une grande partie de cette dette. J’ai d’ailleurs dans mes archives les promesses inconsidérées d’élus que l’on trouve dans votre Journal. Et même si certains aujourd’hui ne sont plus au devant de la scène, il faut les condamner afin que plus jamais on ne vive de tels scandales. L’ADQV avec ANTICOR a porté plainte devant le Procureur. L’enquête du SRPJ est terminée. Espérons que bientôt les choses avanceront dans le bon sens.

En tout cas, nous resterons en place au moins jusqu’à une prise en considération par la Justice de nos accusations. Il y a eu trop d’abus et de magouilles. Des élus actuellement dirigeants du Sydeme ont dénoncé en leur temps ces malversations.

Un peu de courage, Mesdames et Messieurs. Il est vrai que les loups ne se mangent pas entre eux…

Le président de l’ADQV

Rémy Seiwert