TUBEO: LA VÉRITÉ, TOUTE LA VÉRITÉ, RIEN QUE LA VÉRITÉ

Ces derniers jours, les abonnés de TUBEO ont appris qu ORANGE, un FAI (Fournisseur d’Accès à Internet), allait déployer la fibre sur le Pays de Bitche en lieu et place de TUBEO. Victimes de pannes récurrentes depuis des années, les abonnés et adhérents de l’ADQV réclament enfin la vérité sur une réalisation qui a coûté quelque 20 Millions d’euros (tous frais confondus) et qui ne fonctionne toujours pas correctement? Depuis plusieurs semaines, les abonnés sont une fois de plus victimes de coupures diverses et variées, sans que nos élus ne s’en émeuvent. Et ça fait 10 ans que ça dure.

On peut lire dans le RL du 5 février: ORANGE À BITCHE DÈS MI-FÉVRIER.


On voit aussi le président VOGT tendre la main vers la représentante d’Orange qui semble l’ignorer. Mais là n’est pas le problème!

S’informer?

Si on suit les directives, reprises dans le RL, pour savoir si votre logement est éligible ? La réponse est moins encourageante. Actuellement seul deux adresses sont éligibles à Bitche, rue des Tilleuls. Choquant, alors que Orange assurait il y a plus d’un an que le raccordement à la fibre était imminent. On peut  se poser  la question : QUI BALADE QUI dans cette affaire politico-financière ?  

Raccordement?

Donc selon la représentante d’Orange, toutes les communes ne seront pas raccordées en 2019. Alors quand ? D’après les infos publiées dans un passé récent, Orange n’aurait loué que 25% des prises !!! Y aura-t-il des laissés pour compte ?

Le réseau?

Il semblerait selon M. Vogt qu’Orange apporterait son savoir-faire sur le réseau de la fibre optique du Pays de Bitche. Donc depuis dix ans maintenant on manquait cruellement de savoir faire?

A qui appartient TUBEO ?

Au jour d’aujourd’hui on peut se poser une telle question aux vues des informations publiques que l’on trouve aisément sur la toile.

La marque TUBEO n’est pas la propriété de la Communauté de communes du Pays de Bitche ni de l’ancien SYNDICAT DES COMMUNES DU PAYS DE BITCHE.

D’après les informations de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) : LE RESEAU TUBEO LE RESEAU FTTH DU SYNDICAT DE COMMUNES DU PAYS DE BITCHE Le déposant de la marque est TUTOR S.A. pour les classes  35, 38, 41.
35 : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; travaux de bureau.
38. Télécommunications.
41 : Éducation ; formation ; divertissement ; activités sportives et culturelles

Ci-dessus les résultats de la recherche auprès de l’INPI

Les noms de domaines (Ensemble d’adresses électroniques faisant l’objet d’une gestion commune) tubeo.fr, tubeo.eu et tubeo.com ne sont pas non plus la propriété de la CCPB, ni de l’ancien SYNDICAT DES COMMUNES DU PAYS DE BITCHE.

D’après l’AFNIC (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération, soit le registre Internet des noms de domaine en .fr) : Le nom de domaine tubeo.fr est enregistré par la société OVH depuis le 15 octobre 2009 à 09h11, pour le compte de la société PIC-S sise à St Louis Les Bitche. D’après le site DOMAINTOOLS, qui possède une base de données de plus de 320 millions de noms de domaines: Le nom de domaine tubeo.eu est toujours enregistré par la société OVH depuis le 15 février 2001, et à l’origine pour le compte de la même société que ci-dessus. Mais depuis quelques semaines, ce nom de domaine est toujours enregistré par OVH, mais n’a plus de propriétaire ! Mais une adresse de contact technique gobi.tutor.fr
Après recherches, on retrouve le titulaire de ce nom de domaine enregistré à l’origine, sur le site whois.eurid.eu et c’est la société PIC-S Sàrl à Montbronn. Le nom de domaine tubeo.com est lui la propriété d’Amazon en Californie.

Nous aimerions avoir des précisions des dirigeants de la Communauté de communes pour connaitre enfin la vérité sur le feuilleton « TUBEO ».

Nous avons la fâcheuse impression, si ces informations sont exactes, que les habitants du Pays de Bitche sont dépouillés de leurs attraits. Après le transfert de la gestion de l’assainissement, de l’eau, de TV Cristal, et maintenant TUBEO… Qu’en disent les gestionnaires d’hier, Messieurs Daniel Zintz et Paul Dellinger ?